Sommaire
Conditions d’accès à l’ARE
- Perte involontaire de l’emploi : Licenciement, fin de CDD ou rupture conventionnelle. Les démissions ne donnent pas droit à l’ARE, sauf exceptions (démission légitime).
- Durée minimale d’affiliation : Avoir travaillé au moins 6 mois (ou 130 jours travaillés) au cours des 24 derniers mois (36 mois pour les plus de 53 ans).
- Inscription à Pôle Emploi : Obligatoire dans les délais pour pouvoir percevoir l’allocation. Vous devez également établir un Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE).
- Recherche active d’emploi : Prouver régulièrement que vous effectuez des démarches de candidature ou de formation.
Montant et durée de l’indemnisation
- Base de calcul : L’allocation est généralement calculée à partir de votre ancien salaire brut (salaire de référence), avec un montant journalier limité par un plafond.
- Durée : Varie selon la durée de vos précédents emplois, votre âge et la nature de la cessation d’activité. Le minimum peut être de 182 jours et le maximum de 730 jours (24 mois) ou 913 jours (30 mois) pour les plus de 53 ans.
- Différé d’indemnisation : Des délais (congés payés, indemnités de licenciement) peuvent repousser le début du versement.
Droits et obligations
- Actualisation mensuelle : Chaque mois, vous devez déclarer votre situation (heures travaillées, revenus…).
- Disponibilité pour des offres d’emploi : Pôle Emploi peut vous convoquer à des entretiens ou ateliers, que vous devez honorer.
- Possible cumul emploi-chômage : Si vous reprenez une activité partielle, vous pouvez cumuler partiellement l’ARE avec votre nouveau salaire, sous réserve de plafonds.
Conclusion
L’ARE offre un filet de sécurité aux demandeurs d’emploi, tout en incitant à un retour rapide à l’activité. Pour optimiser votre parcours, jetez un œil à notre Guide Aides à l’Emploi et à la Formation et renseignez-vous sur le CPF ou les aides à la création d’entreprise.
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